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Le terme « Matricule » a un double sens : il renvoie d’abord à la nécessité de s’immatriculer pour une entreprise, afin d’avoir une existence juridique. Mais il renvoie également à l’expression « ton matricule » qui désigne directement quelqu’un. C’est lorsqu’on s’arrête sur ce dont le projet parle, que cette pirouette prend tout son sens ; plus que la A.A. SARL, c’est bien Arnaud Andrianony (« A.A. ») que le projet présente.

À défaut de s’attarder sur des traits physiques ou moraux, le projet s’attarde sur des sentiments, des craintes et des doutes. Tant d’éléments qui constituent le seul et unique membre de la SARL, nous invitant à en contempler le fonctionnement de la manière la plus honnête possible.
De « Alerte Orange » à « Trixx » en passant par « Lapis Lazuli », « Barre d’Espace » ou encore « Samba Triste », ces 8 titres vous entraînent dans les questionnements qui rythment un projet introspectif et bercé d’images.
Bien que nimbés d’une envoûtante nostalgie, les morceaux restent résolument dans l’air du temps. D’abord par une langue en phase avec son époque, mais surtout par des rythmiques pop, qui infusent l’onirisme ambiant d’une forme d’efficacité.
Quelque part entre les nuages et la terre ferme, « Marticule » est un projet qui fait l’éloge de la nuance. Non sans mélancolie certes, mais en tentant de l’accepter tout en navigant entre ombre et lumière, comme en témoigne l’Artwork du projet. Ce n’est qu’une fois immatriculé qu’on peut se lancer. Faire l’état des lieux des émotions qui nous ont traversées, de nos sentiments et impressions en buvant sa tasse de thé à 8H du matin, c’est finalement ce que ce projet propose.

« Lapis Lazuli » fonctionne presque comme une lente prise de conscience : le rapport au monde que l’on nourrit y est exploré, notamment à travers le travail, mais aussi vis à vis du regard des autres (« mais tous ces regards qui tapent, me vont tout droit dans le plexus »). Bien loin des promesses de l’adolescence, la vie « adulte » et les éléments qui la constituent finissent par nous ronger de l’intérieur (« je me terre la boule au ventre »), alors même que c’est une partie du rêve que l’on nous vend quand on est enfant.
Illustré par un clip réalisé par @margevigneau, le morceau propose finalement une porte de sortie par laquelle s’extirper de ce monde si gris, en s’affranchissant de cette morosité d’abord par l’habillement, puis par l’expression corporelle. Qui sait où une telle mue pourrait finalement mener?


 

Ces photos de presse ont été réalisées par @margevigneau en septembre 2022 en totale itinérance dans les rues de Barcelone.

 

Ces photos de presse ont été réalisées par @margevigneau juste avant la sortie de "Barre d'Espace" à l'aide d'un flash.

 

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